Résonance et Synchronisation

Qu’est-ce que le son?

Le son n’est pas une entité physique mais une réaction subjective à certaines vibrations de l’air. Les ondes sonores sont mesurées en cycles par secondes, appelées hertz (Hz). La mesure du son est appelée fréquence. Des ondes qui vibrent très lentement créent des sons graves,  des vibrations très rapides créent des sons aigus.

Nuisances sonores : D’après une enquête de l’INSEE, 54 % des Français vivant dans les grandes villes placent le bruit en tête des nuisances avant l’insécurité et la pollution ! Ce sont d’abord les transports (automobile, train, avion) qui sont source de gêne, puis les discothèques, les bruits de voisinage, les aboiements et les chantiers. 

Le premier effet du bruit sur la santé concerne bien sûr l’audition. Ainsi, un bruit brutal ou une exposition prolongée à un environnement sonore trop élevé (au delà de 85 décibels) peut provoquer une altération temporaire ou définitive de l’ouïe. 
Mais le bruit a aussi d’autres effets indirects sur la santé. Il augmente la fatigue, les risques d’hypertension artérielle, les troubles digestifs, la nervosité et le stress. Enfin, il perturbe le sommeil et diminue l’attention. C’est pourquoi, il est important pour son équilibre physique, mental, psychologique et émotionnel de se réserver du temps au calme, sans influence de bruits divers.

La vibration 

Le son est une sensation auditive provoquée par une vibration.Trois éléments sont nécessaires à l’existence d’un son :
– Une source qui produit le son,
– Un milieu qui transmet la vibration,
– Un récepteur : l’ouïe, le corps…

Le son est produit par la vibration d’un corps solide, liquide ou gazeux qui constitue la source sonore. L’origine de cette vibration peut être de diverses natures : choc, frottement, instrument, voix… Les vibrations produites par une source sonore sont transmises à l’air. La vibration est une oscillation, un mouvement de va-et-vient très rapide. La vibration possède une fréquence exprimée en Hz (hertz). La fréquence est le nombre d’allers-retours complets (cycle) effectués par un objet autour de sa position d’équilibre pendant une seconde. Donc, 1 hertz = 1 cycle par seconde. Dans la réalité, le mouvement ondulatoire d’une vibration est fait de plusieurs fréquences et amplitudes qu’on appelle la «répartition spectrale». Elle consiste en une superposition de bandes d’ondes vibratoires. C’est cette répartition spectrale qui révèle l’importance des différentes fréquences qui composent la vibration.

Tous les corps ont leur propre fréquence de vibration. Il en est de même des divers organes du corps humain. Tout ce que nous percevons par nos sens n’est qu’ informations vibratoires : la vibration de l’air pour le son, la vibration de la lumière pour la vue, la vibration moléculaire pour le goût, l’odorat et le toucher comme nous venons de le voir. Toutes ces informations vibratoires se transforment en vibrations électriques et remontent au cerveau. Même la pensée est vibratoire, c’est un aller-retour permanent entre des informations passées, stockées dans la mémoire, et la projection dans le futur. D’où, pour ce dernier comme je l’ai déjà constaté, l’importance de notre intention. 

Phénomène de résonance :

Il y a résonance quand deux ondes de même fréquence se rencontrent. Dans ce cas, l’amplitude (hauteur de la vague que forme l’onde) de chacune de ces ondes s’amplifie jusqu’à atteindre un maximum : la fréquence de résonance.

Ainsi :
– si deux sons de même fréquence se rencontrent, les ondes entrent en résonance : le volume sonore augmente vers un maximum d’intensité.
– si une onde rencontre une matière solide qui a la même « fréquence propre », sa structure moléculaire entre en résonance, jusqu’à la casser si l’amplitude dépasse les capacités d’amortissement du solide.

 

Visibilité des sons et vibrations.

 Si on reprend les études sur les phénomènes modaux depuis Galiléo Gali dans les années 1630, on constate qu’un corps oscillant affiche des motifs réguliers. L’influence de la vibration sur la matière a commencé à être démontrée avec ses travaux. Il a été le 1er à enregistrer qu’un corps oscillant affichait des motifs réguliers, ce qu’il nommait les phénomènes modaux. « Comme je raclais une plaque de cuivre avec un burin de fer aiguisé pour enlever des taches et courais le ciseau plutôt rapidement sur elle, j’ai une  ou deux fois, au cours de nombreux coups, entendu la plaque émettre un sifflement assez fort et clair. En regardant la plaque de plus près, j’ai remarqué une longue rangée de fines stries parallèles et équidistantes les unes des autres. En raclant avec le ciseau maintes et maintes fois, j’ai remarqué que ce n’est que lorsque la plaque a émis ce bruit de sifflement que les marques ont été laissées sur elle. Lorsque le grattage n’a pas été accompagné par cette note sifflante, il n’y avait pas la moindre trace, de ces marques ».
Le 8 Juillet 1680, Robert Hooke a pu voir les schémas nodaux associés aux modes de vibration des plaques de verre. Hooke a fait courir un arc le long du bord d’une plaque de verre recouverte de farine et a vu les modèles modaux émerger. En 1787, Ernst Chladni a répété le travail de Robert Hooke et publié ses découvertes dans la théorie du son. Dans ce livre, Chladni décrit les tendances observées en plaçant du sable sur des plaques métalliques mises en vibration en caressant le bord de la plaque avec un archet.

SCHEMAS MODAUX SUR PLAQUE DE VERRE

SCHÉMAS MODAUX SUR EAU

 La cymatic

Dans les années 1960, Hans Jenny (1904) est un médecin et naturaliste qui introduit la notion de cymatics pour parler des phénomènes modaux. La cymatic est l’étude des sons et de ses vibrations rendus visibles. Ses travaux montrent que les vibrations produites par le chant forment des géométries parfaites. Selon ses résultats, les faibles tons formeraient des formes simples et claires, tandis que les tons plus élevés formeraient des structures plus complexes.

Plus récemment, les travaux d’Alexander Lauterwasser ont apporté une contribution dans l’étude et la contemplation des formes créées au sein de l’eau par les vibrations sonores. Il prend une coupelle de plusieurs centimètres de diamètre, la remplit d’eau sur une épaisseur de quelques millimètres et la pose avec minutie sur un vibreur électromagnétique. L’eau se met en mouvement. Des courants, des crêtes, des creux, des tourbillons naissent et forment des structures. Ces vibrations rendues visibles ressemblent, d’après moi, à des mandalas mais aussi aux formes parfaites que l’on retrouve dans la nature, notamment au niveau de la flore. La vibration sonore aurait-elle un lien sur la construction de la nature ? Pythagore considérait que toute chose se compose de nombres et de figures mathématiques y compris la musique. Pour lui les mouvements des planètes généraient une musique des sphères. Le courant pythagoricien a contribué à l’élaboration d’une « musicothérapie » pythagoricienne afin de mettre en symbiose l’humanité et les sphères célestes. La vibration musicale rendue maintenant visible serait donc aussi soumise aux lois mathématiques qui régissent en fin de compte tout l’univers.

Par voie de conséquence, quel impact a t-elle  sur notre organisme ? Je pense que la résonance musicale est une aide à la fois pour la conscience corporelle et permet aussi d’activer toutes nos cellules, ce qui permet une meilleure circulation des liquides corporels. Je suis donc convaincue que d’utiliser la musique dans un but de résonance peut avoir un effet positif à la fois sur notre conscience d’être (soit ce que nous sommes au-delà de ce corps physique de matière condensée) et sur notre santé globale. Au-delà de ma pratique auprès de ces jeunes, je crois que nous sommes souvent soumis consciemment ou pas à la pollution sonore, soit à une résonance pas toujours gérable pour notre organisme : bruits, foule, lieux… Naturellement, face à cela on recherche le calme : s’isoler un moment, se promener dans la nature, écouter une musique relaxante… pour se ressourcer et retrouver sa propre résonance. La résonance n’est pas toujours positive et peut nous atteindre dans notre organisme. 

Pourquoi la résonance musicale me semble-t-elle importante en musicothérapie ?


Pour commencer, je reprendrais les propos d’Isabelle Alexandrine Bourgeois. Ils résument parfaitement comment je perçois le corps. « La physique moderne a prouvé que la matière telle que nous la connaissons n’existe pas, qu’elle n’est en réalité, comme le disait Einstein, qu’une forme condensée de l’énergie et que cette énergie, en perpétuelle vibration, ne serait que de la lumière condensée. Nous vivons ainsi dans un monde composé de vibrations et non de matière au sens rationnel du terme, et nous-mêmes sommes un ensemble de vibrations. Ce nouveau concept rejoint les enseignements de la tradition orientale qui distingue différents corps humains se superposant et s’interpénétrant, chacun d’entre eux étant plus fin et plus impalpable que le précédent et porteur de vibrations de plus en plus élevées. D’après ces théories, le corps physique serait la partie la plus dense d’autres corps qui nous appartiennent aussi, mais sans que nous en ayons conscience car ils sont invisibles. Ces corps seraient composés de particules vibrant à des taux de plus en plus élevés à mesure qu’elles s’éloignent de la matière. C’est la lenteur de ces vibrations qui rend notre corps visible. En 1903, un physicien de Nancy, René Blondot, découvrait des rayons qui émanaient du corps humain et émettaient un fluide et fit part de sa trouvaille à la Faculté des Sciences en expliquant que le corps humain dégage des effluves invisibles qui peuvent être détectés à plus de deux mètres. Ces radiations électromagnétiques du corps humain ont confirmé la réalité physique de ce que les traditions appellent l’aura et qui rayonnerait autour du corps physique. Bien des années plus tard, ces découvertes ont été confirmées par Lucien Romani, directeur du laboratoire Eiffel d’essais aérodynamiques subsoniques, dans sa Théorie générale de l’Univers physique. Partout à travers le monde aussi, le concept holistique des chamans est en parfait accord avec le concept holographique des physiciens. Les chamans reconnaissent l’interconnexion de toutes choses et estiment que la pensée peut affecter chaque partie du corps comme d’autres parties de l’univers. Ils enseignent qu’il existe un flux vital, sous-jacent, des formes visibles du monde qui est l’essence de toute chose. » Je suis aussi intimement convaincue que nous sommes des êtres d’énergie vibrants et que cette énergie vibratoire précède le corps physique. Elle est primordiale, vitale et demeure au-delà du temps. « L’être vivant ne doit pas se considérer comme une matière animée par de l’énergie : c’est de l’énergie préexistante. » Erwin SCHRÖDINGER, Prix Nobel de physique en 1933.

La résonance de Schumann

La Terre a une couche de son atmosphère qui est conductrice d’électricité, la ionosphère. Ainsi entre la surface de la Terre et cette couche de l’atmosphère, il est possible de piéger des ondes électromagnétiques. Ces ondes qui sont piégées résonnent à l’intérieur de cette cavité. C’est pour cette raison que l’on parle de résonance.

Les éclairs des orages sont la principale source de ces ondes électromagnétiques. Ce sont des décharges électriques qui créent des ondes électromagnétiques qui se baladent entre la Terre et la ionosphère. 

On entend souvent dire dans les courants pseudos ésotériques/spirituels que cette fréquence augmente et qu’elle pourrait avoir une influence sur notre santé, voire sur notre évolution, mais est-ce vraiment le cas ? Ci- dessous 2 liens, plutôt bien expliqués sur ce phénomène. A chacun de faire son opinion.

https://martouf.ch/2017/10/est-ce-que-la-frequence-de-schumann-augmente-vraiment/

http://www.xn--pollution-lectromagntique-kick.fr/theorie/resonances-de-schumann

La synchronisation :

La synchronisation est le processus qui décrit deux systèmes ou plus qui interagissent les uns avec les autres, pour finalement décrire le même mouvement.  On trouve de nombreux exemples de synchronisation dans la nature, le chant des criquets, les cellules cardiaques, les applaudissements d’une foule etc…

Les pouvoirs de l’intention sur l’eau

Les différents travaux qui ont été faits sur les pouvoirs de l’intention sur l’eau de Masaru Emoto mettent en évidence ce fait. Titulaire d’un Doctorat de l’Université de Yokohama en Médecine Alternative (eh oui, au Japon ça existe), il a pu mettre au point avec son équipe une méthode d’observation des cristaux d’eau gelés, par la photographie. Il y a travaillé pendant presque 20 ans et a parcouru le monde pour partager les enseignements de ses découvertes. C’est au fil de ses travaux sur les fluctuations ondulatoires de l’eau que M. Emoto a découvert la richesse avec laquelle l’eau peut s’exprimer, suivant l’intention que l’on y met ou des mots inscrits sur des bocaux remplis d’eau.  Pour obtenir sa cristallisation, des échantillons d’eau sont congelés dans des boîtes de Pétri à -20°C durant trois heures. A la suite de quoi, des gouttelettes de glace se sont formées à la surface, sur la couronne desquelles apparaît le cristal sous une projection de lumière. La photographie est alors prise à vitesse rapide. A noter qu’Emoto n’est pas un scientifique et que ses travaux n’ont jamais été publiés dans une revue scientifique soumise à un comité de lecture. Cependant ses nombreux travaux mettent en évidence l’influence de l’intention sur l’élément liquide. Notre corps étant constitué d’environ 70% d’eau, on peut donc se demander comment nous sommes influencer dans notre quotidien par nos propres intentions et celles extérieures.